C’est l’histoire de Steve Mason. Gardien des Blue Jackets de Columbus , il remporta à sa première saison dans la LNH le trophée de recrue de l’année. Lors du même gala, Mason était même en nomination pour le trophée du joueur le plus utile à son équipe. Après tout, il avait réussi à mener la moribonde concession des Blue Jackets de Columbus en séries d’après-saison pour la première fois de leur existence. Monsieur succès, quoi! Alors, il est où le problème?
La technologie de nos jours nous permet plusieurs choses. Marqueur a développé une technique innovatrice qui permet à ses chroniqueurs de se déplacer virtuellement dans la chambre à coucher des joueurs et de leurs épouses. Bien entendu, par respect pour ces derniers, nous ne pouvons diffuser les images... Mais nous sommes en mesure de vous présenter cette bribe de conversation intéressante.
La scène se dépeint ainsi : Minuit trente, mardi soir dernier. Mason, couché sur le dos dans son lit, auprès de son épouse. Incapable de dormir. Il passe en revue les 6 buts qu’il vient d’accorder aux Devils. Il est las, découragé.
Mason : « Chérie, est-ce que tu la sens»?
Son épouse, à demi-sommeil, s’éveille. Se croyant dans un de ses mauvais drame de moeurs, elle glousse :
« Mais de quoi parles-tu», dit-elle d’un air coquin...
Se demandant quand même ce qui lui prenait, à son Steve. Car décidemment, elle ne sentait rien.
Mason : « Alors, je suis le seul à la sentir?»
Son épouse : «Je ne suis plus certaine de bien te suivre, mon chéri. Mais de quoi parles-tu donc?».
Mason se lève d’un trait. Renverse la table de chevet en criant : « Mais de cette foutue guigne de la 2e année!»
Cette fameuse guigne de la 2e année. Cette fameuse saison qui suit la saison de rêve en tant que recrue. Plusieurs s’y enfargent et certains ne s’y relèvent jamais. Dans le cas de Mason, c’est véritablement un casse-tête pour la direction. Cette saison, les Jackets rateront assurément les séries, plus ou moins 15 points derrière le total de 92 points de l’an dernier. Mason lui, 50% moins de victoire.
Mais pire encore, c’est que les Jackets n’ont pas que trouvé le moyen de perdre. Ils reçu de multiples corrections qui se sont soldées par le congédiement de l’entraineur chez Ken Hitchcock. Les Jackets ont été dans l’obligation de remplacer leur gardien pas moins de 10 fois depuis le début de la saison. Un sommet dans la LNH. À titre comparatif, les Canadiens et leur saga des gardiens : 4 fois. Les Leafs et leur gardiens inconnus...7 fois. Les Flyers, eux qui ont vraiment des problèmes de gardiens? 7 fois aussi. Seuls les Sénateurs atteignent le niveau médiocre de 10 changements de gardiens.
Une erreur de parcours ou un futur Andrew Raycroft... à vous de le dire!
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